Une autre mission, également effectuée en janvier, a été consacrée à la gestion des urgences sanitaires et à la communication de crise associée.
Elle a été menée par une épidémiologiste italienne, accompagnée du responsable du volet 3 (Communication), lui-même expert en communication de crise.
La mission a permis de constater que le plan d’intervention et d’urgence pour le traitement des épizooties majeures établi par la DGSV en 2014 est opérationnel. Les experts ont proposé des réaménagements partiels de ce document.
Ils ont rappelé l’importance :
- d’une législation solide sur le sujet, et à jour, s’adossant sur la proposition de loi Elevage 2005-95 révisée dans le cadre du jumelage ;
- d’une coordination clairement établie entre les différentes parties prenantes de la gestion d’une crise.
Les experts ont également rappelé l’importance de l’existence d’un fonds d’urgence dédié non seulement aux indemnisations des éleveurs mais aussi à l’achat de vaccins et à la réalisation des analyses nécessaires.
Ils ont également formulé des recommandations concernant les tâches à effectuer au cours des différentes phases pré-épidémiques, épidémiques et post-épidémiques, tant en matière technique que de communication associée aux différentes étapes identifiées.
Une maladie a particulièrement retenu l’attention des participants : la fièvre de la Vallée du Rift, une maladie vectorielle qui menace la Tunisie parce qu’elle est déjà présente dans les pays voisins. Un plan d’urgence doit être travaillé sur ce sujet.