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Lancement du jumelage « Renforcement du dispositif national d’encadrement de la santé animale »

Le 13 décembre a eu lieu le séminaire de lancement du jumelage « Renforcement du dispositif national d’encadrement de la santé animale », à Tunis, un projet financé par l’Union européenne et dont le bénéficiaire est la Direction générale des Services vétérinaires de Tunisie (DGSV).

Cet événement a rassemblé plus de 90 personnes, en présence des ambassadeurs de l’Union européenne, de France et d’Italie, qui sont les deux États membres en consortium pour ce projet, ainsi que des représentants des partenaires impliqués dans le projet : outre les services vétérinaires tunisiens, le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire français et l’Istituto Zooprofolattico Sperimentale dell’Abbruzzo e del Molise italien.

L’objectif de ce jumelage est double et complémentaire :
– Contribuer à la préservation de la santé humaine, de la santé et du bien-être animal selon l’approche « One health/Une seule santé »,
– Et, ainsi, contribuer, grâce à une meilleure maîtrise sanitaire des troupeaux, à la promotion des productions animales primaires et au développement des échanges commerciaux avec l’Union européenne et à l’international.

Les échanges entre partenaires français, italiens et tunisiens permettront de partager les bonnes pratiques en usage de part et d’autre de la Méditerranée dans le domaine de la surveillance des maladies animales, du bien-être animal, de la certification des services, et bien d’autres thématiques liées à la santé animale.

Ce jumelage, d’une durée de 36 mois (01/09/2022 – 31/08/2025), est financé par l’Union européenne à hauteur de 1,5 M€. Une trentaine d’experts français et italiens, pour une charge d’environ 580 homme-jours, contribueront à la réalisation de résultats relatifs à la législation et l’organisation institutionnelle, au management et au renforcement des capacités, et à la communication. Ces missions d’expertise permettront de conforter le rôle des services vétérinaires tunisiens et d’améliorer leur efficacité, tant au profit des éleveurs que de leurs partenaires et des opérateurs de la chaîne de valeur.

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